Lars Von Trier revient à la charge avec le deuxième volet de sa trilogie à la plastique épurée. Dans la droite ligne de Dogville, Manderlay rédige, avec une plume assassine, un nouveau chapitre de l’American History. Celui de l´esclavagisme et du conflit racial. Mêmes décors minimalistes tracés à la craie, même tournage mené caméra au poing, à la fois chaotique et drastique car focalisé sur le jeu des acteurs, l’effet de surprise en moins..
Grace, l´héroïne blanche comme cygne ( ? - ), et qui se rêvait en libératrice pacifiste, se résout à battre ceux qu‘elle voulait traiter d‘égal à égal. La force devient l’amie du bien. Elle qui pensait améliorer la condition de ces êtres injustement opprimés, s’aperçoit qu’elle n’a agi que pour pouvoir se targuer égoïstement de ses bonnes actions. Elle qui croyait réaliser les vœux les plus chers de ces esclaves, se rend compte qu’ils préfèrent encore l´assujettissement. C´est manichéen et en-deca d´un véritable débat sur la liberté. A la limite bourbeux et ennuyeux, avouons-le certains d´entre nous ont dormi pendant la moitié du film.
Question pour ceux qui restent éveillés : quel sera le dernier pan de la trilogie ? L´offensive américaine en Irak ?
Grace, l´héroïne blanche comme cygne ( ? - ), et qui se rêvait en libératrice pacifiste, se résout à battre ceux qu‘elle voulait traiter d‘égal à égal. La force devient l’amie du bien. Elle qui pensait améliorer la condition de ces êtres injustement opprimés, s’aperçoit qu’elle n’a agi que pour pouvoir se targuer égoïstement de ses bonnes actions. Elle qui croyait réaliser les vœux les plus chers de ces esclaves, se rend compte qu’ils préfèrent encore l´assujettissement. C´est manichéen et en-deca d´un véritable débat sur la liberté. A la limite bourbeux et ennuyeux, avouons-le certains d´entre nous ont dormi pendant la moitié du film.
Question pour ceux qui restent éveillés : quel sera le dernier pan de la trilogie ? L´offensive américaine en Irak ?
A -
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Le deuxième volet de la trilogie américaine de Lars von Trier, Manderley, nous laisse sur notre faim... d´innovation cinématographique, de dialectique sensible sur le thème des relations raciales et des racismes, de pistes ouvertes mais jamais suffisament tracées sur la question de la liberté et de son prix.
Il reprend le procédé scénique de Dogville (unité de lieu, éclairage de théâtre qui vient souligner la trame narrative et appuyer les rôles, interactions et sentiments des acteurs). Même si cette approche reste innovante, je me suis trouvé déçu de ne pas avoir été transporté par le même radicalisme minimal une seconde fois...
Des dialogues serrés et bien emmenés, englués dans un parti-pris de refuser de répondre aux questions posées ci-dessus. Et c´est là que ce film pêche à mon sens. L´affrontement entre blancs et noirs, entre liberté et esclavagisme ne saurait se contenter d´une Verónica comme on dirait dans les arènes. Puisqu´il fait entrer le toro dans la place, Lars doit le tuer. Ce qu´il se refuse à faire.
Finalement un film décevant et en deçà de ce que ce metteur en scène promettait. Dommage, jusque là il faisait un sans faute.
T -
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