Deux semaines de séparation. Si Thomas se languit, pour ma part je m'essoufle, et je perds les pédales. Cette année de transition, aussi judicieuse soit-elle à considérer un prochain déménagement à Mexico ou ailleurs, est pénible et usante... Qui n'a pas de maison perd sa raison. Je ne sais plus où j'habite, ce que je fais et pour combien de temps... Toujours à me trimballer avec un sac, squatter les cafés Internet, demander l'hospitalité, et négocier à tout bout de champs. J'en ai par-dessus la tête. Ce livre que je fais pour Susan Tabak c'est un miracle si j'arrive à le finir sans me tromper dans les fichiers et les infos. Ces discussions fleuve sur l'avenir de Clara, son sentiment, les décisions à prendre, les paroles à dire... je n'en peux plus, je me lève avec et me couche encore avec ces mots/maux qui m'empêchent de dormir et surtout m'empêchent de trouver la paix l'énergie les facultés de faire autre chose. Un peu d'air ! Je voudrais pouvoir, parfois, oublier cette tristesse profonde que je sens dans mon coeur et que j'entends dans les larmes de Clara.
A -
3/18/2006
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire