11/30/2005
French lover, oui
A-
Mitterand, par Attali
(Dans la bio de Tonton que nous livre la fédé du Nord du PS, lien ci-dessus, on ne parle pas de la “francisque” reçue par Mitterand du régime vichyssois... Hmmm, hmmm)
J´ai dévoré dans l´avion le dernier bouquin d´Attali sur Mitterand. Disons tout de go que ce livre ne vaut pas grand chose de par son style ou son fond. Il me laisse néanmoins un arrière goût amer tant parce que l´auteur biaise sur le sujet même qu´il pretant traiter, que sur l´analyse que l´on se fait du personage de Mitterand.
Attali se révèle bien peu critique de l´action et des motivations du Prince. Dans son choix de ne pas critiquer dans le premier sens du mot, il nous montre que son attachement fût et reste un attachment à l´homme, et non a ses fonctions ou ses idées. C´est décevant, biaisé et profondément cynique. Quand Mitterand lui dit au début du premier septennat de ce méfier des femmes, qui “sont attirées par le pouvoir”, il se trompe de message et d´auditoire. Mitterand se sert d´Attali, Attali est le consigliere dévoué jusqu´au bout, jusqu´au-boutiste. Pour dire franc: c´est un livre qui passe à côté du sujet: celui d´une critique balancée de l´homme, son action et son impact sur la France.
Mais ça on s´en fout un peu. Qu´ Attali soit cynique ou lèche-botte, “ça va pas changer le monde” comme disait Joe Dassin (PAF! Prends ça, Jacquot). Le plus terrifiant reste Mitterand, vu de l´intérieur. Voici quelques points qui m´ont marqué:
- L´obsession de de Gaulle. François justifie toutes les bassesses, manquement, magouilles et autres couillonades par celles du général putschiste. Beaucoup de bile face a cet home, mort et refroidi depuis longtemps. Et l´idée de l´obssession et d´une rancune sans fin. Petitesse humaine et morale, qund tu nous tient!
- Mitterand se présente une deuxième fois a la candidature supreme sans projet! Sans aucune idée de ce qu´il veut faire, d´une idée de projet pour la France, si ce n´est barrer la route a Chirac et ses sbires. Là on est dans l´effroi total. L´utilisation du pouvoir pour le pouvoir, comme signe de réflexe de monarque. Il foule aux pieds l´idée même de res politica, la vie de la cité il s´en torche. On jete Tonton aux orties, on a même envie d´aller un peu pisser sur sa tombe.
- Jouer les hommes les uns contre les autres, toujours. Mauroy est le seul qui en réchappe. Après c´est Fafa contre Delors contre Béré contre Rocard contre Cresson contre Jospin, etc. Il pousse le cynisme jusqu´à exhorter les socialistes à éviter les divisions internes et les luttes intestines. Le salaud. Bien entendu, Jacquot le déroutant soit-disant homme brillant, n´a aucune opinion là-dessus non plus.
- A son crédit il faut mettre une grande connaissance des dossiers et une acuité de vues quand il s´agit de questions de défense nationale et du nécéssaire équilibre à maintenir entre OTAN et force de frappe nucléaire indépendante, entre ancrage dans le bloc Ouest sans tomber sous l´influence démesurée ou l´alignement aveugle avec Washington
T-
11/28/2005
Ombres et brouillards
Woody Allen dans ses explications se révéle plus cruel : « On me dit cynique. Pas du tout. Mais pessimiste, oui. Je l'ai toujours été, même dans mes premières comédies, où mon pessimisme s'avançait masqué. Je ne crois pas, comme William Faulkner, que l'être humain endure et progresse. Pour moi, notre destin est dominé par le hasard. La chance. Nul ne veut l'admettre, parce que c'est une idée cauchemardesque. On veut nous faire croire, au contraire, que nous pouvons tout contrôler. Alors on exerce son esprit et on sculpte son corps. Et puis, l'esprit exercé, le corps sculpté, on sort de chez soi et on se fait bêtement écraser par une voiture. Et voilà, c'est fini... Le personnage de jeune arriviste interprété par Jonathan Rhys-Meyers n'est pas un "héros de notre temps", pour paraphraser Lermontov, mais le reflet de ce que notre temps exige de lui. A savoir sacrifier l'humain. Privilégier le matériel plutôt que le spirituel. Et saisir sa chance à n'importe quel prix. »
A-
11/23/2005
St Germain
Un bistrot sur Germain des Près, évidemment j’ai rendez-vous avec une attachée de presse, obligatoirement en retard. Installée avec devant un café verre d’eau j’attends.. En face, une fille les yeux rivés sur son téléphone portable qui ne sonne pas, se gargarise de carottes rapées. Elle laisse le persil en tas sur le bord de l’assiette, sauce son pain, croque la croûte, et ébulle son coca light, tout en recoiffant sa frange courte toutes les deux minutes. Ses cheveux sont tirés en une queue de cheval hyper haute et hyper serrée, ça lui remonte tous les traits du visage, impossible de voir si elle est tirée ou pas. Elle a un truc coincé dans la dent, côté droit, mais personne ne va lui dire.
Flore, habillée tout en noir, arrive enfin minaudant devant moi. Elle vient me parler d’une styliste Française de renom et me remet un document ultra confidentiel et de la plus haute importance, dont je divulgue, ici, en avant-première dans ce blog, les premiers éléments*….
My 10 Rules of life :
- Always be available for my daughters and my mother.
- Have at least a laugh per day.
- Have breakfast in bed, on a tray, every morning.
- Never be seen without high heels.
- Light candles everywhere and all the time.
- Go on holidays with tons of books.
- Mix styles: antique with modern, jeans with Rykiel, real with fake, strass and diamonds.
- Drive a very little car or be driven in a very big car.
- See at least one movie per week.
- Love, love, love.
* la suite figurera dans un livre à paraître printemps 2006.
A-
11/19/2005
L' Amérique déroutante
Pour en rire plutot que d'en pleurer, ne pas manquer ce superbe site a l' humour caustique qui ridiculise de facon hilarante l' idée du "intelligent design": www.venganza.org
VIVE l' eglise du Montre Spaguetti Volant.
T-
11/17/2005
Sleepless in São Paulo
My much better half has already been spending one of the alloted 2 weeks/month in Paris. On-off physically, but never on-off emotionally. Her mails and calls are more than a mean to keeping in touch. "Full Feeling Disclosure " is the operative and operatic name of this duet... Indeed, I am a lucky man.
T-
11/15/2005
Übersexuel
Même pas peur de clamer ses sentiments haut et fort, de se coller devant un match de rugby avec une flûte de Laurent Perrier, de danser la samba et d’écouter Daniel Balavoine…
Même pas peur de s’engager tout de go et tout entier : enfin un homme, un vrai. C’est le nouvel homme années 2005 que la socio pepeologie* nomme übersexuel. L’ère des métrosexuels est terminée, vive Hubert… Hubert qui ? Le parangon serait plutôt Georges Clooney et son sourire charmeur. Pour moi, il n’a qu’un nom, ou plutôt deux prénoms, Thomas Gabriel… Je ne peux pas en dire plus.
A-
* Pour creuser le sujet on peut toujours lire : « The Future of Man » de Marian Salzman, publicitaire et trendspotter inventeur de concepts.
11/13/2005
Marquise d´amour vos yeux mourir me font
Ce mois passé ensemble a Sampa a été empreint de beaucoup de tendresse et d´amour, d´écoute de l´autre, d´honêteté et de franchise dans la communication et l´écoute de l´autre. Nos conversations sur notre vie en devenir et à construire ont été empreintes de confiance et de transparence, nous ne trichons pas avec nous-même et avec l´autre ma chérie. Je crois que nous en sommes fiers et heureux, et que nous tenons là, dans cette approche et ce souci commun de partager, comprendre, un outil qui nous rassure et nous sert bien.
Tu te donnes sans réserve et tu me donnes la joie et la paix. Tu es mon trésor Anne, et je veux te dire combien je t´aime Marquise. Tu me manques ma chérie, mais tu restes avec moi et en moi.
T-
11/10/2005
CNN qui informe!
Sur le premier point: la “caillera” de Sarko lui lançe des pétards au cul, la République se réveille fort tard et a la gueule de bois de sa succession de politiques véleitaires et foireuse de l´iimigration et de la déliquence de son système éducatif. Sarko m´apparait de plus en plus comme une petite frappe demago, son sourire forçé, faussement volontaire, devant les caméras est effrayant.
Sur le deuxième: plus de 3 millions de SDF qui vivent dans les montagnes, cela signifie que près de 1m d´entre eux mourront des conséquences des rigueurs climatiques. L´horreur.
T-
11/09/2005
Sampa
A-
Private joke...
Où que nous allions, les hotels sont pleins… Nous sommes au coeur de l´événement : avec Salman Rushdie à Paraty, et en même temps que Bush à Brasilia. Mais personne dans les édifices d´Oscar Niemeyer. De courbes en lignes, d´autel en cathédrale, de puissance en légéreté... Le creux et le plein de Brasilia nous ont entrainés dans leur spirale. Songe, utopie ? Les longues marches dans la ville, les avenues monumentales, les zones d´habitation et de loisirs, les gens qui attendent le bus éternellement, les restaurants bondés et animés…. Les courbes et la géométrie d´Oscar Niemeyer sont absolument fascinantes, froides et voluptueuses.
A-
11/07/2005
From Mar del Plata to Brasilia
When Bush lands in Brasilia to convince Lula into giving him a hand to control Chavez while ignoring any other bilateral issue, you wonder when the US will stop looking at the hemisphere as its fief and start a dialogue of equals with Latinos.
When Bush´s presence in Brasilia disrupts the lovely w/end we were enjoying, I say ENOUGH! Leave us alone George, for chrissake!
T-
11/01/2005
Are Men Necessary?
A -