2/20/2006

devinette

Quelle différence entre se lever pour préparer café/tartines à son mec et se charger, à sa demande, de ses emplettes perso à la pharmacie ? Le premier, on s´en acquitte avec plaisir / et dévotion / quasi chaque matin. Le deuxième, on s´y refuse tout de go en haussant le ton. La différence tient à un petit détail, de ces rouages entre les personnes qu´on oublie fréquemment de huiler – demander un service, en imposant le jour et le lieu de la commission - c´est priver de toute liberté vis-à-vis de cet acte. C´est aussi me renvoyer cash à ma situation de femme pour le moins oisive. J´ai refusé, j´ai regretté mais je n´ai pas fait marche arrière. Moi qui coule pourtant des jours si doux et tranquilles à Sao Paulo.
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score

Et là je ne me prive pas d´un exercice de style à la Georges Perec* : “ je me souviens des dimanches à Sao Paulo, soirées pizza-téle. Je me souviens de Thomas allongé sur son lit king size déclarant fièrement, et très sérieusement, devant son unique auditoire son score de bowling. Je me souviens surtout de nos fous rires”.
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* Citation de l´auteurCes “ je me souviens” sont des petits morceaux de quotidiens, des choses que, telle ou telle année, tous les gens d´un même âge ont vies, vécues, partagées, et qui ensuite ont disparu, ont éte oubliées ; elles ne méritaient pas de faire partie de l´Histoire (...). Il arrive pourtant qu´elles reviennent (…) intactes et minuscules : c´était une chose qu´on avait apprise à l´école, un champion, un chanteur ou une starlette qui percait (…).

Le beauf de la semaine

C´est moi!

Hier soir en discutant avec Marquise de tout et de rien, la onversation part sur les sports et activités qu´il serait bon de pratiquer dans l´enfance, y compris le bowling (allez comprendre). Je m´empare du sujet et ne le lâche plus, demandant à Anne quel était son score moyen au bowling (sic.), puis discoursant 3 minutes sur les différences entre un score <70,>

T -

2/14/2006

Viva Mexico!

Les préparatifs sont quasiment bouclés, les hôtels réservés et les visites programmées. Dans une semaine Marquise atterrira en terre aztèque et olmèque. Avec au programme le triangle d´or en quelque sorte puisque nous irons à Mexico-Tenochtitlan (avec bien sûr le zocalo, le museo de antropologia et Teotihuacan en tant qu´incontournables), puis Puebla, Oaxaca (zocalo, Monte Alban etc.), une boucle a Tepoztlan et retour a Mexico City. On aura des souvernirs plein la tête...

T -

2/12/2006

La femme Rohmer

rencontrée au boui-boui de samba, le "voce vai se quiser" de nos soirées du samedi soir. Elle, l´ex du "philosophe" Gabriel que l´on ne voit plus, cette femme potelée qui semble à priori marquée par cette perception que nous avons quélle a à rouler des pelles au tout venant... En parlant avec elle et Marquise ce soir, il m´apparaît néanmoins que cette donzelle me semble de par son apparence, son vêtement, et sa néo-mélancolie mâtinée de soif de vivre, qu´elle est une sorte de femme à la Rohmer. Je lui en fait part derechef, et qu´elle n´est pas notre surprise de l´entendre clamer son admiration pour le maestro... Finalement, la distance n´est jamais où on pensait la percevoir?

T -

Des bénéfices de la macogna

" pour nous ca n´a que des effets bénéfiques: tout est vrai, mais en mieux" comme le dirait Marquise, en qque sorte. True, very true

T -

2/03/2006

T´habite où maman ?

Avec Thomas mais aussi chez Thomas...
Encore une question de territoire ! Pour répondre au blogg de Thomas (ca se passe comme ca...), quelle importance de dormir dans la chambre ou le salon, pourvu que le couple soit ensemble et l´enfant en sécurité. Apportons tout de même une précision : Thomas a lui-même proposé à Clara de s´installer dans la chambre et sous pretexte que nos plans ont changé faut-il revenir sur cette oganisation ? Deux mères consultées, dont je tais à dessein les noms, ont abondé dans mon sens : l´enfant a besoin d´abord de se sentir protégé. A plus forte raison quand il perd ses repères, sa chambre, ses jouets... sa mère. Pour moi cette histoire de chambre n´est pas l´enjeu en soi, c´est un “épiphénomène” des malaises pour ne pas dire douleurs provoquées par la situation. Je me souviens de clara, ce même week end, secouée par des pleurs, hoquetant “ maman la vie est trop dure”. Constat si précoce. Je ne sais pas comment j´ai réussi à retenir mes larmes. Evidemement je me sens responsable de ce que mon propre bonheur implique comme contraintes pour cet enfant.
Résultat des courses, clara au réveil, a senti la tension et la difficluté pour moi de l´absorber, aussi m´a t-elle envoyé son direct illico : “ maman je veux retourner chez Papa”. Et là, je lis dans ses yeux qu´elle ne me fait plus confiance pour la protéger, pas à ce moment: Je suis alors une mère sous influence et je sais que je renforce encore sa détermination, déjà si ancrée, à ne pas venir habiter au Brésil. Et ce sentiment est odieux.

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Rue Godefroy de Cavaignac

Ca fait classe sur une carte de visite... ou dans les histoires que l´on ne raconte jamais à ses petits-enfants : nous nous sommes rencontrés rue Godefroy de Cavaignac, chez l´oncle Matt, l´ami américain. C´était le 19 mars 2005. Et le premier baiser, le 13 mai de la même année à Sao Paulo ! Le dîner du 27 janvier dernier avait une plus jolie saveur encore : 10 mois plus tard, les tourtereaux sont toujours aussi amoureux et ont deux amis formidables. Kate et Matt nous ont recu comme des princes sans conte de fées ni blablabla, en chaussons ( eh oui), et faisant fi du décalage horaire ( merci Kate). Avant que nos couples respectifs posent leur tente, trentaine et enfants dans une ville de ce vaste monde, ce serait cool de se faire un voyage à quatre.
A -

2/01/2006

Ça se passe comme ça chez ces gens là...

On plante le décor: samedi soir dernier, Matt nous plante pour une "fête" qu´on devait pouvoir squatter quelques part dans le neuvième. Bon, la baby-sitter roumaine est bonne pour repartir chez elle après avoir visionné un bout de film. Broucouille qu´elle est la gamine... Changement de plan pour nous, mais c´est top parce qu´on est crevés du dîner antérieur chez les Christenssen... Du coup, et là accrochez-vous parce que le scripte se joue de la temporalité, Marquise et moi-même nous retrouvons a dormir dans le salon, Clara dans la chambre. Ça ne m´a pas enchanté, et je l´ai fait savoir a ma chérie. Qui depuis rumine un peu les choses, mais bon on a décidé qu´on en parlerait très bientôt. Mais, mais, mais, ceci n´est pas propos du jour. Celui-ci réside dans ma perception du problème pour Anne de ce "nomadisme" auquel Clara se trouve soumise du fait même des aller-retours Sampaname et du fait qu´elles n´ont plus leur "chez-soi" (on devrait dire: "chez elles")... Est-ce-que je me trompe Marquise?

Je t´aime.

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